Aujourd'hui, il s'est levé, est parti, et a atterri sur cette chaise, à regarder dans le vide, à écouter sans entendre. Encore ?
La sonnerie a retenti, il s'est levé et est parti. Il a changé de chaise. Sur celle-là, il ne pense pas mais s'exécute. Il fait ce qu'on lui demande, sans broncher, sans parler. Encore ?
A nouveau une autre chaise, écoutant à moitié, rêvassant à moitié, il regarde les minutes passer. Les minutes passent, lui reste. Encore ?
Cette fois, plus de chaise. Enfin un peu de repos. Les heures passées défilent devant ses yeux. Les gens passent, parlent, vivent, mais lui reste de marbre. Encore ?
Il les retrouve. Tout va si vite, pas vraiment le temps de profiter, on suit le mouvement, tout simplement. les autres partent, il est le dernier. Peut être aimerait-il faire durer ces instants. Encore ?
Autre chaise, autres personnes. Pourtant, il ne fait qu'observer, en silence, comme d'habitude. Les autres agissent et lui regarde. Encore ?
A nouveau réunis. Tous ces mouvements, tous ces remous dans l'océan hier si calme ne l'atteignent pas. Il reste là, impassible roc au milieu des flots. Toujours ?
Eniarduf.Thatsall
Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.
Eniarduf.Thatsall
Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.
Mardi 24 novembre 2009 à 21:46
Samedi 21 novembre 2009 à 11:30
Il marchait sur les pavés froid. Il n'était pas complètement seul mais ne le voyait pas. Il errait dans les rues. De lampadaire en lampadaire, il descendait, attentif au silence. Les voitures défilaient. Lui, il pensait. Il pensait aux autres, il pensait à ses pensées. C'est dans la nuit noire qu'il marchait.Dans cette nuit où tout parait différent. Dans cette nuit qui porte conseil et nous fait rêver. Ses rêves à lui sont rares et d'autant plus vifs. Mais ça, on s'en moque.
Jeudi 19 novembre 2009 à 19:35
Lui, il est seul et on ne lui en veut pas. Si il décide de passer sa journée a ne rien dire, personne ne lui dira rien. Il vit l'instant sans peur du lendemain. Il peut penser ce qu'il veut, il peut ne pas penser ce qu'il veut. Et l'autre lève la tête et le regarde. Car lui, c'est un oiseau. Jeudi 19 novembre 2009 à 19:12
A toutes ces heures avec eux qui finissent comme ça.
A tous ces moments avec eux qui ressemblent à ça.
A tous ces voyages avec eux qui se font comme ça.
A tous ces mots échangés qui font penser à ça.
A tous ces moments avec eux qui ressemblent à ça.
A tous ces voyages avec eux qui se font comme ça.
A tous ces mots échangés qui font penser à ça.
Jeudi 19 novembre 2009 à 19:04
Parce que tout est noir, parce que rien ne va.
Parce qu'on ne comprend pas, parce qu'on ne peut pas.
Parce que de toute façon ils n'ont pas envie.
Parce qu'on ne comprend pas, parce qu'on ne peut pas.
Parce que de toute façon ils n'ont pas envie.
Parce qu'ils ne voient pas ces pauvres feuilles qui finissent écrasées.