Eniarduf.Thatsall

Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.

Mardi 23 février 2010 à 14:59

" C'est pas grave Joe. "

Ne serait-il dorénavant plus capable que d'épier et d'envier ? Le sombre l'envahit, plus fort qu'avant, plus grand qu'avant, plus. N'ayant plus son inspiration propre, il grignote celle des autres, et cela le ronge. Passer des journées et des nuits à penser. Comme elle le dit, souvent, il regarde ce qui est tel que c'est en se demandant pourquoi puis le regarde tel que cela pourrait être en se disant pourquoi pas. Fatalité, peur, pessimisme.

" Etre désespéré, mais avec élégance. "

Fatalité, quand il voit ce qui se passe autour, il ne peut s'empêcher de réprimer l'espoir, au fond, même s'il revient à l'assaut, tous les jours, toutes les nuits. Vouloir savoir, toujours. Seulement, quand il sait, il finit par regretter de savoir. Il ne peut s'en empêcher. Petit à petit, il abandonne et est abandonné. Certaines choses cependant résistent. L'espoir reste là, sous-jacent, et mène une véritable Guerrilla dans les règles contre cette fatalité. Un peu plus loin, qui les observe, il y a la peur, froide, qui ne veut pas que l'espoir laisse place à la déception, que cet espoir de changement ne gâche pas ce qui est en place et avéré. Il est peureux, un vrai trouillard, mais son espoir, obligé de rester tapi ne peut combattre cette peur. Cette peur qui est renforcée par le pessimisme inné autant qu'acquis, à force de voir. 

Tant de choses ont été dites.



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" L'important n'est pas d'être un cogneur, c'est d'encaisser les coups et d'aller de l'avant. "

Lundi 22 février 2010 à 20:31

" J'ai une bête, là, dans ma cave. "

Vouloir d'un mois, semaine, journée, heure, instant pas comme les autres, mais plutôt pacôme les autres. Envier l'épistolaire, un certain Matthieu, ou encore cet Etranger. Courir avec Louise et Margot, regarder les nuages avec un autre. Mordre la main en attendant le car, en retard. Le rejoindre aux Chutes du Paradis et faire un tour sur la falaise. Jouer avec Louis puis raconter tout et n'importe quoi à Isa. Retourner défier le monstre-poulpe-géant et en réchapper vivant. Apprendre encore, encore et encore. Partir à Lyon, Berlin, Moscou, Montréal, la Nouvelle Orléans, Oslo ... Revenir et avoir tant de choses à dire. Prendre des photos, de tout, et surtout de rien. Penser. Parler. Partir à sa recherche, se perdre, et s'amuser en la retrouvant. Se balader çà et là, s'allonger et se dorer. Pour enfin, un jour, arrêter.

Que de belles paroles, pour celui qui a pu les entendre, et surtout les comprendre, mais là est la difficulté. 

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Celui qui pleure devant les dessins animés et parle trop ou trop peu, jamais assez. 

Dimanche 7 février 2010 à 11:32

Le revoila après son absence, plus obstiné que jamais, plus dérangé surtout. Ce même nom, ces mêmes morceaux, ces mêmes images. Ces fantômes qui le hantent encore et toujours. Il y prend plaisir. S'isolant, y repensant, s'en impreignant. Revoir ses rêves. Toujours fasciné par les mêmes choses, choses qui pourraient bien le ronger tôt ou tard. Fatigue et lassitude sont au rendez-vous. Déception, réflexion, remise en question, rester sur ses positions. Et peut être qu'un jour tout reprendra comme avant.

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Un bric à brac de sentiments et de raisonnements, qui finissent par prendre la place des sentiments.
Le silence en dit long, quand l'envie le prend. Ce grand ami de Solitude et Méditer devient le siens. De plus en plus. Mais il commence a vraiment l'aimer.

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