Eniarduf.Thatsall

Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.

Jeudi 24 juin 2010 à 23:33

Les vacances ont commencé il y a maintenant 8 heures environ. Le rythme va s'emballer, je ne pourrai pas rester. 


<< Les pleurs ne te vont pas ma belle. Les larmes coulent sur tes joues, mais semblent vouloir en glisser le plus vite possible, être essuyée sans attendre, s'évanouir pour n'être plus qu'un souvenir. Ces goûtelettes ne s'accrochent pas à toi. Et bientôt le sourire, solaire, ressurgira. Les perles évaporées, je pourrai disparaître. Je n'aurai plus qu'à surveiller, au loin, que tout se passe bien. Quand à nouveau l'ombre t'envahira, quand à nouveau ces traces humides dessineront de délicates ébauches sur ton visage, je reviendrai, les gommerai, puis m'éclipserai. La nuit ne durera jamais qu'un temps, et toujours, même quand je ne le pourrai plus, on sera là pour réveiller la lueur de tes yeux, invincible beauté. >>
Entendant ses mots, elle sourit. Il le lui retourna et l'engagea à marcher, pour trouver un endroit où s'asseoir quelques instants et profiter du temps qu'il leur reste. Il s'ouvrira alors, elle pensera le connaître mieux que  quiconque, puis il partira. Dans quelques temps, elle réalisera qu'elle ne possède qu'une infime partie de la réponse. Qui est-il ? 


 C'est beau non ?

Jeudi 17 juin 2010 à 23:07

Je n'arrive pas à dormir, je me sens pourtant fatigué toute la journée. Pauvre loque que je suis. Mon corps déraille presque autant que mon esprit, c'est fou. J'ai une irrésistible envie d'écouter Yann Tiersen ce soir. Et puis je n'arrive pas à penser à autre chose : je veux apprendre à jouer du piano. Si demain l'envie subsiste, une mission secrète dans la chambre d'à côté est sérieusement envisagée. La clef de fa deviendra mon amie, les touches, si douces, deviendront peut être un jour les lettres d'un nouvel alphabet pour moi. Cette comptine ne sera alors plus seulement dans ma tête raisonnant sans cesse, m'obsèdant, elle passera dans mes doitgs, qui caresseront ces touches qui elles-mêmes martèleront les cordes. Alors la voix pensée amplira mes songes, alors les paroles ne seront plus seules. Alors cette voix finira-t-elle peut être chantée. Alors je jonglerai, de cordes en cordes, de bois en bois, de son en son, de clef en clef. Alors ces nouvelles mélodies seront là, à mes côtés, autant que celles d'aujourd'hui. 
Tout ceci est une question de volonté. Alors il faut en faire preuve, que diable !
 
Apprendre à jouer d'un instrument, c'est comme apprendre une nouvelle langue, avec son écriture, ses expressions, sa grammaire, sa conjugaison, sa ponctuation. Je commence à penser que la musique est le plus naturel des arts, le premier à avoir pu porter ce nom. Mais après tout qu'est-ce qu'un art ? Le bac de philosophie est passé, épargnons-nous cette question existentielle et retournons à nos révisions. Ou plutôt à notre maladive procrastination.

Mercredi 16 juin 2010 à 21:01

Ce sont ces termes ô combien répétitifs, lourds, inutiles : "Répétitions à répétition".
Pourquoi prétendre être muet quand on s'emploie à faire de long discours qui finissent par sonner comme une terrible vacuité ?
La routine à cela de terrible, qu'elle fait passé les plus grandes merveilles, les plus hautes montagnes, pour les choses les plus médiocres, les plus plates plaines. 

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