Eniarduf.Thatsall

Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.

Mardi 24 novembre 2009 à 21:46

Aujourd'hui, il s'est levé, est parti, et a atterri sur cette chaise, à regarder dans le vide, à écouter sans entendre. Encore ? 
La sonnerie a retenti, il s'est levé et est parti. Il a changé de chaise. Sur celle-là, il ne pense pas mais s'exécute. Il fait ce qu'on lui demande, sans broncher, sans parler. Encore ? 
A nouveau une autre chaise, écoutant à moitié, rêvassant à moitié, il regarde les minutes passer. Les minutes passent, lui reste. Encore ? 
Cette fois, plus de chaise. Enfin un peu de repos. Les heures passées défilent devant ses yeux. Les gens passent, parlent, vivent, mais lui reste de marbre. Encore ? 
Il les retrouve. Tout va si vite, pas vraiment le temps de profiter, on suit le mouvement, tout simplement. les autres partent, il est le dernier. Peut être aimerait-il faire durer ces instants. Encore ? 
Autre chaise, autres personnes. Pourtant, il ne fait qu'observer, en silence, comme d'habitude. Les autres agissent et lui regarde. Encore ? 
A nouveau réunis. Tous ces mouvements, tous ces remous dans l'océan hier si calme ne l'atteignent pas. Il reste là, impassible roc au milieu des flots. Toujours ? 


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Par Gil le Mardi 24 novembre 2009 à 22:09
Ce "toujours" n'est modifiable que par sa propre personne, en espérant que tu arrives à y parvenir ( si ça te dérange d'un certain côté aussi ), c'est ce qu'on vit un peu tous mais à des degrés différents. Je pense que le fait d'être un tel spectateur peut rendre sa vision habituée à la fatalité, ce que je déconseille. En ce qui te concerne, Thomas, je te l'assure, ça ne vas pas être le cas bien longtemps =D.
Par diabolo-grenadine le Mercredi 25 novembre 2009 à 18:46
Totalement passif, il regarde les autres vivre tant dis que lui meurt à petit feu. Son cœur se nécrose, il a perdu la vie, la couleur rose. il avance sans but. La lumière au bout du tunnel ne semble pas vouloir briller. Il est perdu au beau milieu de nul part. Mais en réalité ce sont ses yeux. Ses yeux il ne veux plus les ouvrir. Il a peur d'être ébloui. Il ne se rend pas compte qu'autour de lui c'est la vie. Et il lutte dans l'espoir d'arriver un jour à retrouver le chemin. Mais c'est comme nager à contre-sens dans l'océan: épuisant et inutile.
Open your eyes, boy, someone is looking you behind the window.
Par Un-sourire-suffit le Mercredi 25 novembre 2009 à 19:53
They're right. And that's all.
 

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