Dans la précipitation, un raté. C'est amusant, comme ta question est d'actualité pour moi aussi. D'ailleurs, le aussi n'a pas lieu d'être, je ne sais pas si elle est vraimentt d'actualité pour toi ou si c'est une simple question qui ne cache rien de spécial. C'est reposant de tout trouver amusant Ca évite de trop s'en faire surtout. Eh oui, en ces temps mouvementés, je devrais peut être m'en faire un peu plus. Mais franchement, je n'en ai pas l'envie. Pas l'envie, pas l'énergie non plus.
Il se promène dans un champ de coquelicots. Etrangement vêtu, certain le nomment chevalier, d'autres chevelu, d'autres ange, d'autres bête. Le vent le porta, il continua sa route, ascension aux côtés d'une, descente avec une autre. Des envies, inassouvies. Le voyage continue, il veille, ne ferme pas l'oeil. Ne dormant plus dans un lit, il tente de ne pas trop penser. Il y arrive, partiellement. Elles le hantent malgré tout. A croire qu'elles le font exprès. Avec lui un pouillème de compagnon, fidèle. Le temps passe inexorablement. Les gens changent, personne n'échappe à la règle, la dure loi de Saturne. D'autres arrivent, mais ne restent pas longtemps. Ils se succèdent, Laura, John, Alain, Jacques, Dolores, Pauline, Magali, Romain. D'autres encore sont restés tout le long, plus ou moins présents. Tenter de tirer des leçons. Se butter aux mêmes limites, humaines. Parler, puis penser. Il devrait essayer l'inverse quelques fois. L'esprit sans cesse occupé, c'est ce qui le retiens, sûrement. Et voilà, il pense, il s'assoie sur ces marches, sur ce siège, s'arrête, et pense. Le mot reviens souvent, mais l'idée même est omniprésente. Il pense à ce qu'il a fait, à ce qu'il a dit, à ce qu'il devrait faire, à ce qu'il devrait dire, à ce qu'il pourrait faire, à ce qu'il pourrait dire, mais pas à ce qu'il aurait dû faire ou dire, à ce qu'il aurai pu dire ou faire. Et finalement, on en revient toujours à ce même point.
Il se promène dans un champ de coquelicots. Etrangement vêtu, certain le nomment chevalier, d'autres chevelu, d'autres ange, d'autres bête. Le vent le porta, il continua sa route, ascension aux côtés d'une, descente avec une autre. Des envies, inassouvies. Le voyage continue, il veille, ne ferme pas l'oeil. Ne dormant plus dans un lit, il tente de ne pas trop penser. Il y arrive, partiellement. Elles le hantent malgré tout. A croire qu'elles le font exprès. Avec lui un pouillème de compagnon, fidèle. Le temps passe inexorablement. Les gens changent, personne n'échappe à la règle, la dure loi de Saturne. D'autres arrivent, mais ne restent pas longtemps. Ils se succèdent, Laura, John, Alain, Jacques, Dolores, Pauline, Magali, Romain. D'autres encore sont restés tout le long, plus ou moins présents. Tenter de tirer des leçons. Se butter aux mêmes limites, humaines. Parler, puis penser. Il devrait essayer l'inverse quelques fois. L'esprit sans cesse occupé, c'est ce qui le retiens, sûrement. Et voilà, il pense, il s'assoie sur ces marches, sur ce siège, s'arrête, et pense. Le mot reviens souvent, mais l'idée même est omniprésente. Il pense à ce qu'il a fait, à ce qu'il a dit, à ce qu'il devrait faire, à ce qu'il devrait dire, à ce qu'il pourrait faire, à ce qu'il pourrait dire, mais pas à ce qu'il aurait dû faire ou dire, à ce qu'il aurai pu dire ou faire. Et finalement, on en revient toujours à ce même point.
Et voila.