Le regard fixe, comme absorbé, mais l'esprit en vadrouille, il relate le tout, y repense. Etrange sensation que celle-ci. Il se laisse porter, doucement, par les vagues. La musique comme soleil, si bonne qui peut l'accabler, les gens pour mer, multitude inconnue, mouvant sans cesse. Il lui arrive de sauter, de plonger dans la houle, puis de remonter et de se laisser à nouveau porter, totalement passif, sans rien demander d'autre que la relative stabilité, tranquillité dont il jouit. Il sourit à son tapis de remous, à cette grande inconnue, à ce mystère grandissant. Il sourit en sentant le soleil le caresser, il sourit lorsqu'il se met à le brûler. De même les vagues et l'azur, cet univers bleu, semblent lui sourire. Mais il y a comme un vide, un gouffre insatiable, qui, ne pouvant être rassasié, engloutit tout ce qui passe à sa portée. Ainsi il apprend, de ses erreurs, de celles des autres, de ses réussites, de celles des autres. Flaque d'huile au milieu de l'océan.
Everybody knows that oil is never blend with water.
Il ira seul.