Eniarduf.Thatsall

Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.

Vendredi 2 avril 2010 à 19:38

Je savais bien que ça ne durerait pas. Et bien voila, on lui reproche tant de choses, on a tellement de rage à son égard, qu'on ne veut pas lui parler autrement que en face. Quand on lui parle en face, à peine ouvre-t-il la bouche, à peine ses lèvres sont-elles décollées l'une de l'autre qu'une réplique fuse, une réplique pleine de haine. Oui, car il semblerait que c'est de la haine. Il est impossible de me parler parait-il. Comment en être sûr quand on n'essaye pas ? Et puis j'ai une vie en dehors de mes conversations, j'ai un corps, une tête, un coeur, qui ont besoin de repos, de sommeil, de pause. Seulement ça, on s'en fout, je n'ai qu'à être infaillible. D'ailleurs, personne ne devrait se tromper, c'est vrai quoi, les gens qui se trompent ne valent pas la peine qu'on s'attarde dessus. J'ai mal compris le message ? Alors qu'on me l'explique. J'en ai assez de tout prendre sans rechigner. Encore une fois, je fuis. Oui, car je commence à avoir chaud, à trembler, j'ai envie de lancer ce téléphone, de taper de toutes mes forces sur ce clavier, de crier. Pourquoi n'aurais-je pas moi aussi le droit d'avoir des sentiments forts, de me laisser aller un peu ? Si j'énerve tant que ça, si j'insupporte autant, pourquoi je m'évertuerai à chercher ces compagnies, qui au final ne veulent pas de moi ? Du matin au soir, toujours les mêmes refrains, les mêmes regards. Mais comment savoir quoi faire quand ils se limitent à des injonctions, à des obligations de se taire. Et on s'étonne de voir des barrières se dresser. Mon esprit est ouvert, je le crois sincèrement, mais il se heurte aux limites qu'on lui fixe. Si, dans le noir, vous vous cognez et vous faites mal, continuerez-vous d'avancer dans la même direction, sans rien tenter d'autre, en vous cognant ? Et bien pas moi. Alors qu'on me pardonne au moins d'arrêter les efforts quand ils n'amènent que haussement de ton. Peut être un jour nous retrouverons-nous. D'ici là, je vous souhaite bien du bonheur, mais je n'irai pas plus loin dans cette direction. Trop, c'est trop. 

Jeudi 1er avril 2010 à 20:48

Voyage enrichissant, fatiguant, intéressant, exténuant. 

( Un jour, je trouverai les photos voulues. J'espère. )


Pourquoi cette impression de vivre un roman du genre de Madame Bovary ? 


" On vit dans une société où quand on peut faire de la peine à quelqu'un, on s'en prive pas.
Mais quandd on peut faire plaisir il n'y a plus personne. "

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