Eniarduf.Thatsall

Il n'est encore que le guitariste timide aux cheveux longs.

Lundi 17 mai 2010 à 19:18


Merci de bien vouloir excuser mon manque d'investissement, mais il n'y a pas mort d'homme, pour le moment. 


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Il doit être désaccordé.

Dimanche 16 mai 2010 à 17:56


Entre deux pensées.

Vendredi 14 mai 2010 à 18:58

Récurrence du champ lexical de la mélancolie et de la nostalgie. 

Assimilation aux récits de voyage. 

Changements positifs.

Partir en voyage. 


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 Ne plus faire vraiment d'efforts.
 Qu'est-ce que ça change ?
C'est pour moi une cause perdue.

Lundi 10 mai 2010 à 22:04

Il se traîne le long de l'orchestre, sur la scène. 
Errant solitaire, dans la pénombre du frais matin parisien, les yeux embués par un profond sommeil trop souvent écourté, l'esprit plein des songes qui le hantent, l'ont hanté et le hanteront, les pieds lourds d'avoir marcher, légers d'être libérés.
Il tourne en rond, le long de l'ochestre, sur la scène. 
Les souvenirs fusent, traversent son front, transpersent sa nuque, vite, très vite, trop vite, toujours. Il repense à tout cela, à tout ce qui lui a été dit, à tout ce qui ne l'a pas été. Toutes ces choses, qui l'ont contruit peu à peu, tout doucement, ou brusquement, tassant le reste. Et ces yeux toujours cernés, humide des larmes du sommeil mêlées à celles du souvenir ne s'atardent pas, les visions passent, et retournent bien tôt dans l'oubli avec le reste. Un éclair de lucidité, une lueur dans ses yeux. Il se revoit là, tout en musique, des notes sous la peau, de la joie dans les yeux.
Il s'écroule, à genous, le long de l'orchestre, sur la scène. 
Sur cette scène où il a joué, rit, partagé, le voila écroulé. Les larmes montent, franchement, sans hésiter cette fois. Il revoie ces gens, connus ou non, ces regards complices avec ses amis sur scène et devant lui, il entend la musique qui surgit du fond de lui. Il se relève, revenu trente ans en arrière. Se met à chanter, à danser, remuer. 
Il court, le long de l'orchestre, sur la scène. 
La vie coule à flot dans ses veines, son coeur tonne, ses yeux brillent d'une folle lueur. Les souvenirs remontent toujours plus nombreux. Il revoie tout, ressent tout à nouveau. Odeurs, sons, goûts, couleurs, tous sont ici réunis. Il s'arrête, titube. Une voix de l'autre côté de la porte, en face de lui, à l'autre bout de la salle obscure. La porte s'ouvre, emplissant de lumière le théâtre des souvenirs. Ils entrent, heureux, souriants. Rendant ses souvenirs consistants, les sensations réelles. Ses larmes continuent de couler. Nouvel éclair. Elle est là, sur le pas de la porte. Elle sourie, il sourie. Elle s'avance. Elle descend les marches qui mènent à la scène. Ils s'écartent tous. Un bruit. Il est à genous. Sont nez renifle la poussière, ses larmes mouillent le parquet, sont front touche le bois. Il se retourne, la voit une fois encore. Les voit une fois encore, l'entourant. Il sent ces bras frêles et pourtant si fort l'enserrant. Les sourires ont disparu. Sa dernière larme est tombée. Elle en annonce bien d'autres.
Il s'est effondré, une dernière fois, est tombé dans ses bras, le long de l'orchestre, sur la scène. 



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Ce regard.
"Chacun son chemin"

Lundi 10 mai 2010 à 20:39

" C'est ce qui le rendait fier. "

" Parfois, je préfère me taire, passer outre. "

" Si je suis brutal, agressif, c'est que quelque part je me sens agressé. "

" You talked to her ? "
" So close, just a few weeks away from a real audible connexion. "

"..."
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Tout, c'est vague.

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